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Cette fameuse négation, une habitude à corriger

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À l’ère de la médecine alternative qui commence à croître de plus en plus, vous avez sûrement entendu que le cerveau ne prend pas en compte l’expression « ne pas ».

Pour ce troisième volet sur la communication, il m’apparaît essentiel de parler de cette habitude de formulation de phrases dans la négation. Vous savez, toutes ces affirmations telles que « Je ne veux pas faire comme mon père », « Je ne veux plus me sentir coupable », « Je ne veux pas avoir peur de » …  

 

Trop souvent j’ai entendu des clients affirmer leur objectif dans cette négativité. Probablement parce qu’ils ont comme fonctionnement (en PNL, on appelle cela un métaprogramme) de vouloir éviter ce qui pourrait poser problème. Dans ces cas, je les amène à découvrir une façon plus affirmative de formuler ce qu’ils désirent pour eux. Ce faisant, on installe graduellement de la précision à ce qu’ils désirent réellement. Je vous assure que pour certains, c’est un travail assez ardu.

Affirmer ce que l'on veut
Connaître nos désirs

 

Une forme négative qui se veut bienveillante

 

Pour de multiples situations où l’on veut appliquer de la bienveillance, la négation est fortement utilisée. Prenez par exemple un parent qui veut protéger son enfant. Il lui dira « Ne vas pas trop loin » ou  « Surtout, ne va pas dans la rue! », ou encore, un ami, rempli de compassion dira « N’y pense plus ».  Et si on changeait tout ça par « Reste près de moi »,  « Viens, je t’emmène te changer les idées ».

 

Formuler les phrases à l’affirmative est une façon plus stratégique de faire passer son message, autant pour soi (pour atteindre un objectif quelconque) que pour les autres. Laissez-moi vous expliquer pourquoi. 

 

Le cerveau doit d’abord se représenter ce qu’on lui demande de « ne pas » faire. Ainsi quand on lui dit « Ne joues pas avec cet outil », il se représente l’action (jouer)  et l’objet (outil). Il n’y a pas de représentation pour le reste de la phrase donc, il n’enregistre pas cette information et on finira par jouer avec l’outil. 

 

Pourquoi  « ne pas » s’amuser avec tout ça?

 

En hypnose, on se sert de la négation pour faire indirectement quelques suggestions, et parfois pour mettre plus d’emphase sur les effets que l’on souhaite provoquer. Par exemple, lorsque l’on veut que la personne se concentre sur la voix, on peut dire « Ne te concentre pas sur ma voix. Laisse simplement les mots résonner à ton oreille. » Assurément, la personne commence à se concentrer sur le son de la voix et probablement aussi sur les mots qui seront dits. 

 

Personnellement, au quotidien, j’ai commencé à développer un réflexe pour changer ma formulation de phrase à l’affirmative. Même que lorsque je n’arrive pas à le faire, ça m’agace et je continue d’y réfléchir par la suite pour essayer de trouver une alternative. 

 

S’habituer tranquillement à formuler autrement

 

Repensez à certaines situations où vous avez donné des instructions à la forme négative.

 

  • Trouvez comment vous auriez pu formuler le tout à l’affirmative.
  • Faites cet exercice le plus régulièrement possible pour développer de plus en plus de précision dans vos directives.  

 

Lorsque cette façon de faire vous sera plus familière, expérimentez les deux formes puis observez l’effet que ça procure sur le résultat escompté. 

 

Le prochain blogue sera le quatrième et dernier volet en ce qui concerne la communication et portera sur une façon bien particulière de communiquer. Celle-ci est régulièrement employée quand on veut rendre son message de façon encore plus précise et imagée. 

 

Je ne vous en dis pas plus pour le moment! 

 

Si vous avez de la difficulté à formuler vos intentions clairement, contactez-moi. J’aurai le plaisir de vous guider vers une meilleure exactitude. 

 

Bonne pratique de formulation dans l’atteinte de vos intentions! 

 

Cet article sur la communication a 2 autres volets :

Premier volet : Peut-on devenir un vrai artiste de la communication?

Deuxième volet : Un langage riche en expression est-il nécessairement enrichissant?

 

Voici deux liens complémentaires forts intéressants : 

Rien de mieux que Kevin Finel pour l’expliquer encore mieux. 

Je vous laisse aussi ici, un petit texte pour appuyer tout ça. 

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